Mardi 24 octobre
Nous sommes arrivés à Puerto Iguazu sous le soleil et la jungle était magique à notre arrivée, notre hôte nous attendait comme convenu à l’aéroport et des vols de papillons et de toucans nous ont salué à la sortie du parking.
Puis la chaleur nous a assommé (30°C avec un soleil de plomb), nous sommes quand même ressorti en fin d’après-midi. Le supermarché a fini par rouvrir quand la chaleur est devenue moins insupportable. Nous avons parcouru ses maigres rayons à la recherche de quelque chose de comestible, il est vrai qu’il est difficile de conserver quoi que soit ici avec la chaleur et le taux d’humidité affolant.
Malgré les pétards et les chiens déchaînés qui hurlent à la mort, nous sommes tombés le soir comme des masses dans les bras de Morphée. Pourquoi tout ce boucan ? Ici tout passe après le football, une religion avec ses guides spirituels aux noms prédestinés. Le pape, lui aussi argentin, n’a qu’à bien se tenir.
Mercredi 25 octobre
Le lendemain, c’est la douche. Ici c’est la jungle, il ne pleut pas ici, il tombe des seaux d’eau avec 2 mètres d’eau par an soit trois fois plus qu’à Paris !
Nous attendons que le temps s’améliore, l’après-midi est censé être “moins” arrosé que le matin d’après la météo de Google. Après le déjeuner, la douche continue, nous n’avons pas vraiment envie d’affronter les trombes d’eau mais nous sommes venus pour voir les chutes d’Iguazu et de toutes façons nous savons que nous serons mouillés, éclaboussés, arrosés.
Les K-Ways sont de sortie pour la première fois, nous ne les avions pas encore utilisé depuis le départ de notre voyage. Nous nous rendons à l’arrêt de bus au bout de la rue mais les 3 premiers bus qui passent ne vont pas aux chutes. Et lorsque le temps parait annoncer la fin du monde par le déluge, petit miracle, un taxi s’arrête.
Nous quittons l’abribus pour nous réfugier dans le taxi. Le chauffeur est peut-être brésilien, Stéphanie ne comprend pas la moitié de ce qu’il dit. Malgré tout, elle négocie pour qu’il vienne nous rechercher à 18h à la fermeture du site. Nous arrivons donc en début d’après-midi au site des chutes d’Igazu, côté argentin.
Le site attire son lot d’animaux : oiseaux mais aussi des coatis, cousins des raton-laveurs, et aussi des petits singes monos qui n’hésitent pas à mordre pour prendre de la nourriture. Des panneaux nous mettent en garde et effectivement ils sont à l’affut donc ne pas de fier à leur air nonchalant et à leur allure débonnaire, les coatis sont dangereux :
Nous commençons la visite du site par le chemin inférieur, le site des “cataratas” (chutes), inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, est à ce jour le site naturel le plus impressionnant que nous avons vu avec ses 275 cascades sur une longueur de près de 3 kilomètres de large et un fleuve marron, le Rio Iguazu, qui chute d’une hauteur jusqu’à 80 mètres :
Nous sommes bien contents d’avoir acheté un appareil photo qui résiste à l’eau, mais ça n’empêche pas que l’objectif est plein d’eau, vous voyez le résultat sur les photos. Il n’y a pas un essuie-glace intégré ?
Chemin supérieur :
Nous prenons le dernier petit train à destination de la…Gorge du Diable qui est la chute la plus impressionnante :
Comme convenu, notre taxi ne nous a pas oublié, il a même pensé à couvrir ses sièges car il pensait nous retrouver trempés. En fait il a beaucoup plus plu en ville qu’aux chutes cet après-midi. Nous n’avons eu qu’une petite bruine et de longues accalmies même si les chutes ont (dé)trempé l’appareil photo.
Jeudi 26 octobre
Avec les fortes pluies et les installations fragiles, les coupures de courant sont fréquentes et longues et nous empêche aussi de continuer nos réservations d’hébergement et achats de billets. Vers 11 heures, le courant revient et nous n’aurons donc pas attendu pour rien. Nous allons pouvoir réserver nos vols et hébergements pour les 3 prochaines semaines en Argentine et même commencer la préparation de notre itinéraire en Nouvelle-Zélande.
En fin de matinée, nous profitons d’une pluie plus fine pour aller déjeuner en ville et voir le point de vue des 3 frontières: Argentine, Brésil, Paraguay et où le Rio Iguazu se jette dans le Rio Parana.
Vendredi 27 octobre
Nous quittons avec soulagement le très humide Puerto Iguazu en empruntant un bus qui nous emmène jusqu’à Posadas (5 heures). Notre hôte Carlos nous convoie jusqu’à la gare routière de Puerto Iguazu. Il nous explique que la gestion de la ville est désastreuse, tout coûte cher et le service est déplorable : mauvaise qualité de l’eau du robinet, nombreuses coupures d’électricité, les infrastructures ne suivent pas le développement anarchique de la ville… Ici les gens disent que si Dieu est argentin, il s’occupe (seulement) de Buenos Aires.
Nous verrons à Posadas et ensuite si la province argentine est si difficile à vivre que cela, à suivre…
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