Ile du Sud

Dimanche 21 janvier 2018

Après le ferry nous continuons notre route jusqu’à Kaikoura qui a été touchée par un grand tremblement de terre en novembre 2016, à l’origine d’un traumatisme. Certains habitants ont tout perdu, des dizaines de familles sont toujours dans des maisons de remplacement, l’isolement a été long car la route (200 kilomètres impactés !) et la marina étaient détruits.

Pas de paysage ! C’est une météo qui n’arrive quasiment jamais. Habituellement les nuages restent sur la côte Ouest de l’île et la côte Est où se trouve Kaikoura est protégée et ensoleillée. Nous ne verrons donc pas les montagnes qui bordent la baie. Elles apparaîtront brièvement en fin d’après midi mais trop court et trop nuageux pour prendre une photo.

Heureusement nous passons un excellent séjour grâce à notre hôtesse DeArna. La décoration et le confort de l’appartement qu’elle nous a préparé sont top et… son mari Stan partage sa pêche (des langoustes) avec nous. Et en plus DeArna cuisine la langouste pour nous, si ce n’est pas le bonheur, cela y ressemble 🙂 Donc après notre petite promenade du matin nous avons une langouste à déguster à midi.

Nous n’avons pas pris de croisière ici et nous nous contentons d’observer la faune depuis la côte. Et c’est un festival ! Les phoques font du lard sur les rochers et se laissent patiemment prendre en photo, ils ne se sauvent qu’à l’arrivée bruyante des enfants. Avant notre départ le matin les dauphins viennent faire la fête juste sous nos fenêtres. Il sont une bonne trentaine, ils sautent et font des cabrioles à qui mieux mieux. On se croirait au cinéma !

Mardi 23 janvier 2018

Route vers la côte Ouest jusqu’à Murchison avec un arrêt baignade dans la Buller River : eau turquoise, large vallée dorée, un peu d’ombre, un creux abrité du courant et personne malgré la proximité avec la route.

Notre Airbnb est la campagne à 10 kilomètres du bourg de Murchison, destination phare pour les pêcheurs. Nous y trouvons un ciel nocturne si clair que les étoiles semblent à portée de main mais aussi, c’est déjà moins sympa des dizaines de grosses abeilles folles (excitées par la chaleur et l’empoisonnement des ruches voisines) qui me piquent d’entrée… et pire que cela nous rencontrons des mouches de sable.

C’est une petite mouche qui n’a l’air de rien mais qui pique voracement, et elle ne vient jamais seule mais en essaims. Une horreur surtout pour les touristes car la peau réagit encore plus violemment la première fois qu’on se fait piquer, nous préférons ne pas joindre de photos des jambes de Stéphanie car cela choquerait. Ouille ! C’est une “spécialité” de la côte ouest de l’île du Sud.

Pour leur échapper nous ne sortons pas de l’eau de notre swimming hole. Notre hôtesse Louise nous a indiqué un petit coin de rivière à deux pas de là qui est parfait pour faire quelques brasses dans l’eau claire à l’ombre des arbres. Rafraîchissant car ici nous battons des records de chaleur (33°C).

Jeudi 25 janvier 2018

Un beau ciel gris mais pas de pluie pour nous accompagner sur la route d’Hokitika sur la côte Ouest. Les nuages nous font hésiter à faire la route vers Hokitika Gorge car sans le soleil l’eau sera-t-elle turquoise ? Eh bien oui ! La couleur est incroyable. Une petite randonnée de 30 minutes nous emmène à un pont suspendu au dessus de l’eau bleu-verte. Ça bouge comme vous pouvez le voir sur la photo !

Notre Airbnb est face à la plage :

Vendredi 26 janvier 2018

Sur la route du sud vers Haast nous visitons l’une des destinations phares de la Nouvelle-Zélande : les glaciers Franz Joseph et Fox. Ici c’est un tourisme de luxe, les glaciers se visitent en hélicoptère ! Nous ne retenons pas cette option et nous garons au parking du chemin de randonnée.

Mais les glaciers reculent chaque année du fait du réchauffement climatique (en 4 ans ils ont reculé de plusieurs centaines de mètres) et donc la distance à parcourir s’allonge d’autant pour atteindre le point de vue :

Pour la suite des aventures sur l’île du Sud, voir la page suivante…