Samedi 27 janvier 2018
Okuru, un “village” à l’écart de la “ville” de Haast. Le hameau est à l’écart de la modernité : la route pour arriver ici ne mène nulle part (« Road to nowhere ») et il n’y a pas de réseau de téléphone (Internet et TV par satellite), par contre, les sandflies sont très présentes. Les plages et les paysages sont magnifiques mais il faut une triple couche de répulsif anti-insecte pour espérer en profiter. Les Néo-Zélandais se moquent du lieu comme étant la “capitale” des sand flies.
Dimanche 28 janvier 2018
Nous faisons la route jusqu’à Queenstown, une petite ville qui a tout pour plaire : la plage de sable blond avec une eau turquoise, un centre-ville historique entouré de montagnes et de lacs. La vue en arrivant sur la ville est à couper le souffle.
Lundi 29 janvier 2018
La grande attraction de la région est le Milford Sound, le fjord le plus beau et le plus célèbre de Nouvelle Zélande. Pour nous y rendre sans faire trop de route (2 heures), nous logeons 2 nuits à Te Anau. Cette petite ville est une bonne surprise avec quelques restaurants et un décor somptueux, au bord d’un lac entouré de montagnes. Le lac est si pur que l’on peut boire son eau sans la traiter ni même la faire bouillir. Nous profitons de la plage tout confort: soleil, chaleur, toilettes et cabines de change, barbecue, de l’espace.
Nous décidons de faire la croisière sur le lac. Sur la bateau, le guide nous raconte l’histoire de Te Anau : un explorateur a ouvert le chemin vers la mer (via le Milford Track) et s’est ensuite installé sur les bord du lac pour cultiver ses légumes avant de repartir à l’aventure.
La croisière nous emmène jusqu’à la grotte aux vers luisants (“Glowworm Caves”). La visite de la grotte se fait dans une semi obscurité pour mieux apprécier le scintillement des insectes étranges. Il y a même un court passage en barque dans l’obscurité complète.
Notre guide nous en apprend beaucoup sur les vers luisants et si ces insectes sont fascinants à observer, ils sont assez dégoutants dans le détail : ils pêchent les insectes volants dans leurs lignes (un peu moins sophistiqué que les araignées mais technique très proche) et sont à l’occasion cannibales, il ne faut pas aller sur leur territoire, un point c’est tout.
Mardi 30 janvier 2018
Balade au Milford Sound : nous aurions pu le parcourir en kayak mais bon, manches longues contre le soleil et contre les sandflies pour pagayer pendant 5 heures 🙁 Nous avons choisi la croisière en bateau et sommes tôt sur place (10h) avant la foule des bus qui arrivent de Queenstown pour la croisière de 13 heures.
Il fait beau sur le Milford Sound depuis quelques jours ce qui est peu fréquent car il pleut 8 mètres d’eau par an. Notre capitaine est déçu car il préfère voir le Sound sous la pluie, avec plus de chutes d’eau. Aujourd’hui seules les cascades permanentes sont visibles, les autres sont à sec. Mais le fjord reste saisissant même sous le soleil.
Il n’y a pas que les montagnes qui tombent dans la mer à regarder, la faune sauvage aussi profite du soleil. Les phoques bronzent sur les rochers, les mouettes sont à la pêche, les kayakistes pagaient.
La route du Sound: un festival de lacs, de cirques de granit, un tunnel, des forêts pluviales, des cascades, des rivières, des vallées lumineuses :
Mercredi 31 janvier 2018
Escale à Twizel pour couper en 2 la longue route de Christchurch. La ville de Twizel avait été bâtie comme hébergement temporaire le temps de construire un barrage hydroélectrique, mais les habitants ont refusé de partir à la fin du chantier. La situation de la ville est parfaite pour les amoureux de nature: des lacs et des montagnes, tout pour les sports d’hiver ou d’été en plein air.
Jeudi 1er février 2018
Sur la route de Christchurch, arrêt déjeuner à Cromwell, un vrai décor de cinéma :
Nous arrivons en fin de journée dans notre B&B en banlieue de Christchurch. La ville est toujours en reconstruction depuis le tremblement de terre de 2011, mais ici dans notre banlieue résidentielle, il n’y paraît pas, on se croirait dans “Desperate Housewives” avec ces petites maisons aux coquets jardins. D’ailleurs le chat Mickael est comme nous, comme un coq en pâte.
Nous rechargeons les batteries, mettons à jour le blog et demain nous partons pour Sydney !
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