Californie

28 septembre

Après avoir rendu la voiture, nous prenons un court vol (1h30) de Portland à San Francisco. Stéphanie est assise côté fenêtre et en profite pour mitrailler les côtes du nord de la Californie et notamment l’arrivée à San Francisco, le ciel est dégagé, les vallées sèches :

Nous finissons par réussir à entrer dans l’Airbnb de Billy qui n’est pas là mais comptait (à tort) sur son voisin pour nous faire rentrer 🙁 Cet Airbnb est dans le centre de San Francisco : c’est son atout mais l’accueil et l’équipement de l’appart sont perfectibles.  Après cette péripétie, nous faisons nos courses dans la supérette d’à côté et préparons nos activités du lendemain : balade autour du Golden Gate Bridge et bus ensuite jusqu’au Golden Gate Park et Ocean Beach, un quartier résidentiel très agréable.

1er octobre

Visite du musée d’art asiatique et de son exposition Flower Power, nous avons dansé et pris des trucs pour célébrer le 50ème anniversaire de l’été de l’Amour (1967). L’expo est cependant beaucoup plus sage que la jeunesse révoltée des 60s car elle fait la part belle au pouvoir des fleurs selon les symboliques asiatiques : lotus, fleur de prunier, fleur de cerisier, chrysanthème, tulipe et rose en Chine, en Perse.

Les hippies des années 60 se sont inspirés du bouddhisme où le lotus est symbole de paix. Pour en savoir plus sur ces symboliques, un très bon article (en anglais) https://gardencollage.com/inspire/art-design/flower-power-takes-san-franciscos-asian-art-museum/

Dans les collections permanentes, nous suivons la visite guidée qui a pour thème l’art islamique et les liens existants entre les représentations faites dans plusieurs civilisations.

Cela fait toujours bizarre d’entendre parler de routes de commerce qui modelaient les économies sur des milliers de kilomètres : la mondialisation déjà ? Par exemple les porcelainiers vietnamiens avaient appris leur art des voisins chinois mais choisissaient des motifs propres à séduire des acheteurs turcs ou perses. Ainsi des motifs de fleurs typiques d’Ispahan se retrouvent sur des assiettes en porcelaine fabriquées au sud du Vietnam. Étonnant, non ?

C’est aussi la journée de la fierté philippine. La communauté philippine de San Francisco a réservé la grande salle du musée, il y a foule, un discours sur les péripéties des immigrants du XXème siècle à nos jours, une exposition dédiée aux œuvres philippines contemporaines, et enfin les enfants présentent des danses en costumes traditionnels.

Les rues en pente, ce n’est pas une légende, les rues de San Francisco sont vraiment pentues et cela fait les mollets ! Que la pente soit modérée ou intense, nous voyons partout  les voitures garées avec les pneus vers le trottoir pour éviter qu’elles dévalent la pente, une bonne habitude pour éviter les accidents :

San Francisco est aussi à la hauteur de sa réputation pour son style, son élégance, l’unité architecturale est réelle, les bâtiments ont du cachet et les maisons d’une même rue jouent sur les couleurs, même les constructions plus récentes respectent cela. C’est un challenge quand on sait les contraintes locales de construction antisismiques.

Depuis le parc du Presidio, nous admirons le Golden Gate Bridge, symbole de la ville, LE pont. Il relie San Francisco à l’île de Sausalito, a été construit entre 1933 et 1937 et a longtemps été le plus long pont suspendu du monde avec une longueur totale de 2 kilomètres :

La promenade le long de la plage d’Ocean Beach avec ses 2 moulins et les bains abandonnés de Surto, seuls vestiges d’un complexe hôtelier de luxe et d’un train aujourd’hui disparus. Nous sommes entourés d’oiseaux : rapaces qui tournent et cherchent leurs proies, mouettes en goguette, oies en vol organisé.

Arnaud profite de notre arrêt à China Beach pour se baigner: ça secoue avec les vagues. La plage, dénommée en l’honneur du quartier des pêcheurs chinois qui se trouvait là, est désormais entourée de villas chics devant lesquelles des  belles limousines et des voitures de luxe attendent les heureux résidents. Je ne sais pas comment ils peuvent circuler dans les rues les plus pentues avec leurs Ferrari au ras du sol, j’entends déjà les bas de caisses frotter par terre.

Nous traversons l’essentiel du grand parc de la ville, Golden Gate Park et y croisons toutes sortes d’animaux (écureuils, un grand héron bleu, geais bleus, canards, oies, cormorans, touristes).

Les Cable Cars : plusieurs lignes parcourent la ville dont certaines montent et descendent des rues les plus en pente dans le centre, mais ils sont pris d’assaut par les touristes :

Les quais de Fisherman’s Wharf, très (trop !) touristiques, la foule est étouffante. Pour y échapper nous allons déjeuner très tôt d’un chowder bowl au crabe dans un restaurant chic avec vue sur la baie :

2 octobre

Nous louons une voiture dans une agence excentrée (Berkeley) pour éviter autant que possible la circulation infernale de San Francisco mais San Francisco est une agglomération énorme et en sortir est fatigant. Nous voici sur ces autoroutes typiques des USA avec 6 voies et des tas d’embranchements.

Les locaux sont très à l’aise à changer de file sans clignotant et sans souci des distances de sécurité ou des limitations de vitesse. Nous devinons que beaucoup doivent être équipés de détecteurs de radar car à certains endroits ralentissement général pour atteindre la vitesse autorisée au km/h près ! Mais je vous rassure, la plupart des ralentissements sont dus aux bouchons traditionnels, les autoroutes ne sont pas encore assez grandes !

itineraire Berkeley Merced

L’Airbnb de Chris (https://www.airbnb.fr/rooms/3124700) se trouve à Merced d’où nous allons rayonner vers le parc Yosemite à l’est et le refuge sauvage au sud-ouest. L’accueil de Chris est super, ça nous change vraiment de l’arrivée à San Francisco chez Billy. Ici la maison est immense, propre, avec de chouettes photos de voyage (Paris et Versailles dans l’entrée, l’Italie dans la cuisine, nous ne sommes pas dépaysés!). Chris nous a offert de quoi faire de supers petit-déjeuners et des conseils sur Yosemite. Départ le lendemain matin pas trop tôt, après un long trajet de 2 heures sur des routes sinueuses, nous finissons par arriver dans le parc national Yosemite, un des sites naturels les plus fréquentés des USA avec 5 millions de visiteurs annuels.

Les falaises verticales de Yosemite où les alpinistes s’entraînent chaque jour (les points minuscules sur les dernières photos de cette galerie, si, si) et notamment le Capitan et le Half Dome, sommets de granit qui culminent respectivement à 2300 mètres et 2700 mètres, attirent les grimpeurs chevronnés :

La faune et la flore locales, biches pas farouches, écureuils rapides comme l’éclair sur leurs petites pattes, oiseaux chanteurs, arbres gigantesques : séquoias mais aussi sapins de Douglas.

La rivière Merced et ses affluents (Sentinel) et leurs jolis ponts Swinging et Sentinelle Bridges :

Les chutes Yosemite, les plus hautes d’Amérique du Nord avec 740 mètres de haut. Ici beaucoup de touristes, les parkings sont pleins, la route est saturée mais les sentiers sont presque vides : l’essentiel du troupeau se gare, prend des photos et reprend le volant. Bon, ne critiquons pas trop car avec le temps de trajet nous aurons nous aussi passé plus de temps dans la voiture qu’à randonner aujourd’hui.

Les chutes Bridalveil à l’entrée ouest de la vallée de Yosemite. Bridalveil veut dire voile de mariée, mignon, non ?

4 octobre

Initialement nous voulions aller une deuxième fois à Yosemite mais le temps de route est trop élevé (surtout avec les travaux avant et dans le parc) alors nous visons un parc plus proche de Merced. Et le Merced Wildlife Center est un bon choix. L’automne est la meilleure saison pour observer les oiseaux au refuge. Le parc n’est pas grand mais nous passons une journée merveilleuse avec le chant et le vol des oiseaux migrateurs. Un vrai safari photos, ce n’est pas le Serengeti mais c’est magique.

Randonnée Meadowlark Trail dans la zone sèche de la réserve :

Tour en voiture dans la zone humide où nous nous arrêtons régulièrement pour regarder de près aigrettes, canards et les stars de la réserve : les grues qui s’abritent ici en nombre :

Zone agricole à côté de la réserve où ils arrosent pour faire pousser du maïs et aussi des pâtures pour les vaches. Les vaches cohabitent ici avec des aigrettes tandis que des rapaces tournent dans le ciel :

Pour terminer la journée, nous faisons un saut au petit lac Yosemite à côté de l’université de Merced où nous aurions pu nous baigner si les mouettes (environ 200) et les oies (4 !) n’occupaient pas toute la plage. Vaincus par le nombre, nous faisons demi-tour sous les cris des mouettes. Il y a sûrement aussi des goélands dans le lot mais on ne va pas chipoter.

5 octobre

Journée de route entre Merced et South Lake Tahoe via Sacramento :

itineraire Merced – South Lake Tahoe

Arrêt et pause-déjeuner à Sacramento : le Parlement de l’Etat de Californie mais nous ne sommes pas entrés pour y voir le portrait de “Schwartzie” en Terminator parmi les portraits des gouverneurs successifs.

Pause déjeuner dans un petit bistrot japonais, le Shoki II Ramen House, top et serveur très sympa

Arrivés pas fatigués au Airbnb de Clint (https://www.airbnb.fr/rooms/20054354) à South Lake Tahoe qui est à la fois une station de ski réputée (8 mois d’hiver dans l’année)  et une station balnéaire courue le reste du temps. Nous sommes si frais que nous piquons une tête dans le lac, oh qu’elle est froide, 15°C ! Pourtant nous en sommes pas les seuls dans l’eau, il y a 1 autre baigneur, le reste du monde nous regarde à raison comme des fous. Je tremble des pieds à la tête en sortant et je suis aussi bleu qu’un Schtroumpf.

Le lac Tahoe,  situé à 1900 mètres d’altitude, a une superficie de 502 kilomètres carrés et est le plus grand lac de montagne d’Amérique du Nord, il est à cheval entre 2 Etats : la Californie à l’ouest et le Nevada à l’est. Le lac était le lieu de rencontre estival des tribus indiennes Washoe et a nommé d’après leur langue : “da ow” devenu Tahoe prononcé par les pionniers.

6 octobre

Randonnée à Taylor Creek où nous avons bien choisi notre moment dans l’année car nous y sommes le lendemain de l’arrivée des saumons dans la rivière. L’arrivée des saumons Kokanee dans la rivière fait la une du journal local (“SALMON RUN” en couverture) et va drainer des foules considérables de toute la région lors du weekend à venir (samedi 7 et dimanche 8).

Le spectacle de ces bancs de poissons d’un beau rouge est en effet extraordinaire. Leur arrivée fait le bonheur des touristes mais aussi des prédateurs des saumons : nous voyons un ballet où plusieurs oiseaux réalisent une pêche miraculeuse et on se doute aussi que les ours ne doivent pas être en reste. D’ailleurs, un ours a été vu la veille sur les lieux, il devait avoir lu le journal ou plutôt son instinct l’avait renseigné.

La petite promenade de Taylor Creek jusqu’à la rivière. Sur le sentier, les locaux parlent des 2 événements majeurs de la semaine pour eux : les dernières trumperies, les ouragans ? Non : 1) un ours a été vu la veille sur la marina (il voulait faire un tour en bateau ?) d’où les panneaux indiquant un risque extrême d’en croiser et bien sûr 2) les saumons.

Les bancs de saumons Kakonee (âgés de 2 à 4 ans) vont remonter la rivière Taylor pour y pondre et ensuite mourir à l’issue de leur voyage :

Le tunnel vitré où on ne voit pas grand chose car les castors bossent tous les matins et remuent le fond de la rivière d’où l’eau toujours trouble. Pas de RTT pour les castors, dommage pour la visibilité :

La plage de Taylor Creek que nous longeons lors de notre sentier côtier jusqu’à Baldwin House :

7 octobre

Sur les conseils de Michael du centre d’information de Taylor Creek, nous mettons le réveil à l’aube, bon 7 heures il ne faut pas exagérer, pour être sur les sentiers avant la foule et avoir le Graal : une place de parking à côté du départ de randonnée d’Emerald Bay.

C’est le weekend, il fait beau (22°C) et toute la Californie va se presser à South Lake Tahoe pour suivre les différents événements : l’arrivée des saumons, l’Oktober Fest, le concours de bucherons ou juste pour profiter des derniers rayons de soleil avant l’hiver. Et les parkings prévus ne suffisent pas pour cette foule qui se gare partout le long des routes.

La route s’élève dans le ciel avec d’un côté les eaux du lac Cascade et de l’autre Emerald Bay, c’est magique. Nous prenons le départ du sentier des chutes Cascade en mettant la radio pour avertir les ours que nous sommes là :

Un petit bonus même si vous n’avez pas monté la côte voici la vue depuis le haut des chutes:

Falls trails

Randonnée l’après-midi à Granite Lake, la montée et la descente sont raides mais le lac en vaut le coup. Des fous se défient de s’y jeter. Ils hurlent au contact de l’eau glacée et reviennent vite se sécher, l’eau venue directement des glaciers doit faire dans les 12°C, brr ! Nous n’y allons pas car nous avons déjà gelé la veille à El Dorado Beach avec ses 15°C, j’en grelotte encore.

Le scintillement magique de Granite Lake:

granite lake

8 octobre

Grâce au réveil , nous arrivons tôt sur le départ de randonnée de Vikingsholm et bénéficions ainsi d’une place qui venait de se libérer dans le parking malgré le panneau le fermant avec écrit COMPLET. Oui je sais, nous devrions jouer au Loto.

Vikingsholm est un manoir de construction scandinave construit au bord de l’eau en 1928. Une randonnée facile nous emmène ensuite jusqu’aux chutes de l’Aigle :

Nous continuons ensuite une partie du Rubicon Trail sur environ 5 kilomètres en longeant Emerald Bay :

Je me baigne à côté du panneau EXTREMELY COLD WATER qui n’est pas mensonger. Bah, même pas eu besoin de casser la glace pour rentrer car le lac Tahoe est trop profond pour geler même en hiver 🙂 Stéphanie me regarde et préfère prendre la photo :

9 octobre

Grosse journée de route (5 heures) entre South Lake Tahoe et Mount Shasta. Pas pris de photos mais pourtant le trajet est digne d’un décor de western avec aussi un festival de lacs de toutes les couleurs: gris, beige, bleu marine, bleu turquoise. Nous sommes surpris par un lac couleur sable à s’y tromper avec une mer de dunes, même en passant au pied des ondulations des vagues. Spectaculaire.

itineraire South Lake Tahoe – Mount Shasta

Nous passons par le Nevada, qui offre des limitations de vitesse élevées sur de longues lignes droites et du pétrole non taxé, idéal pour faire le plein de notre petite auto. Le paradis pour rouler, enfin il ne faut pas avoir faim ou soif car les distances entre 2 villes (Carson City, Reno) ou villages sont importantes. Déjeuner d’un énorme burger et des beignets de courgettes dans un restaurant d’habitués, pas une grande chaîne, même le cola est local.

L’autoroute Volcanic Scenic Byway nous fait longer le parc national de Mount Lassen sans rien en voir. Nous nous arrêtons aux Burney Falls, une des plus belles chutes de Californie.

Nous sommes brumatisés en nous approchant des chutes après avoir parcouru à pied la totalité du Pacific Crest Trail, enfin seulement les 2 premières distances 🙂

Arrivée à Mount Shasta City dans la belle maison de Jill (https://www.airbnb.fr/rooms/1248341) sous le soleil : nous aurions du prendre des photos à ce moment-là car le lendemain la montagne avait disparu…

10 octobre

Nous sommes à plus de 3 heures de route des incendies et pourtant la fumée cache aujourd’hui Mount Shasta suite à un changement du sens du vent. Nous sommes au pied d’une montagne de 4300 mètres de haut et nous ne la voyons pas alors que c’était limpide hier 🙁

La température au début du sentier de randonnée est déjà fraîche ( 10°C), nous prenons notre courage à 2 mains et commençons la randonnée jusqu’à Grey Butte (5 kilomètres). Ensuite nous fumons du laurier avec nos amis hippies sur le parking (comme la Pythie en Grèce, on a plein de visions avec ça) et prenons notre pique-nique face à la montagne qui apparaît à travers les fumées des incendies.

Comme j’ai froid, nous descendons dans la vallée pour faire la randonnée autour du lac Siskyiou :

Nous ne pouvons pas profiter des pommes dans notre B&B car l’ours passe chaque nuit manger celles qui sont mûres. Dans la propriété du voisin, nous voyons les biches qui se reposent :

biche Mount Shasta

11 octobre

Aujourd’hui nous roulons en direction de la côte : notre Airbnb (https://www.airbnb.fr/rooms/19663544) se trouve à Eureka dans la baie d’Humboldt.

route Mount Shasta à Eureka

Pause déjeuner dans la jolie ville de Weaverville avec ses maisons datant du début du XXème siècle dont un temple chinois (?) et ses arbres qui rougeoient avec l’automne. En remontant vers la voiture, nous tombons nez à nez ou plutôt nez à museau avec une biche qui prenait le frais :

Eureka est une très jolie ville bordée par la baie, son centre abrite des belles villas victoriennes, très élégantes et des commerces. Stéphanie veut s’installer dans la villa rose, dommage elle n’est pas à vendre.

La principale activité économique du comté est la production (légale en Californie) de marijuana, il y a même des formations universitaires pour gérer son business.

12 octobre

Au nord d’Eureka, il y a plusieurs lagons le long de la côte et nous rejoignons la plage bordée par le Dry Lagoon :

Dîner dans un restaurant de fruits de mer avec la vue sur la marina, fish and chips une tuerie ! Stéphanie rejoue la scène du restaurant de “Quand Harry rencontre Sally”.

Eureka est notre base sur la côte nord de la Californie pour aller admirer les plus grands arbres du monde, des séquoias qui peuvent monter à 115 mètres, il y a aussi une autre variété “naine” qui atteint seulement 95 mètres !

Nous allons donc à l’Office du tourisme afin d’obtenir un permis (50 permis quotidiens octroyés seulement) pour accèder au Tall Trees Trail qui abrite les séquoias millénaires.

Encore une fois une route de montagne qui tournicote, des nids de poule, du gravier, un froid bien présent à l’ombre des sapins qui conservent l’humidité. Nous sommes vraiment petits à l’échelle des troncs des arbres et on a des torticolis à essayer de voir la cime.

Pique-nique le long de la rivière où il y fait plus chaud étant à découvert :

Nous nous arrêtons ensuite au Lady Bird Jonhson Trail qui est plus petit mais beaucoup plus facile d’accès avec un dépliant décrivant l’histoire du site et les points d’intérêt du parcours :

13 octobre

Nous entamons notre descente depuis Eureka vers San Francisco avec une première étape à la campagne à Willits. Dans cette Californie du Nord à l’intérieur des terres, nous voyons des fermes et ranchs où il ne pleut jamais, l’eau n’est fournie que par les torrents descendants de la Sierra Nevada comme ici à Eel Creek :

Après avoir dégusté un sorbet sur la terrasse de la coopérative du bourg de Covelo, nous arrivons le soir dans notre Airbnb rural au Prancing Pony à Willits (https://www.airbnb.fr/rooms/1633443).

Ici pas de wifi, pas de TV, heureusement, que nous ne sommes pas accros. Par contre, il y a des animaux : vaches, cochons, chevaux dont 2 mini-poneys. Pour une fois, Stéphanie n’a pas trop peur des mini-poneys :

14 octobre

Pour rejoindre San Francisco, nous empruntons la route de la côte (Highway 1) qui est magnifique. Nous sommes charmés par les falaises et les criques de la jolie ville de Mendocino qui est le Saint-Tropez de la Californie. La ville fondée par les migrants venus de la Nouvelle-Angleterre abrite des maisons pimpantes et des châteaux d’eau (“water towers”) construits avec des bois de séquoias.

Eureka-Willits puis Mendocino-Berkeley

Déjeuner d’une quiche géante maison et d’un gâteau au Goodlife Cafe & Bakery (www.goodlifecafemendo.com).

Nous continuons notre descente en nous arrêtant marcher à Point Arena à côté du phare :

Après un arrêt dans un café-boutique durable à Santa Rosa (The Squad), nous continuons notre route à travers la Sonoma Valley, région viticole qui est dévastée par des incendies meurtriers. De nombreuses autoroutes sont coupées mais nous traversons la Vallée via la Highway 101 sans danger, même si nous voyons les colonnes de fumées. Fatiguée par tous ces virages, Stéphanie ne dira plus que pilote automobile ce n’est pas du sport et nous nous reposons à Berkeley chez Sue et Steve (https://www.airbnb.fr/rooms/20786307).

15 octobre

Rendre la voiture propre au loueur est un challenge car nous ne nous sommes pas levés tôt et comme nous avons parcouru des routes de forêts pour aller voir les séquoias. La poussière est partout, nous n’avons pourtant pas fait le Paris-Dakar ! Heureusement, nous nous garons à l’ombre sur son parking comme ça, on ne voit pas que c’est loin d’être nickel.

Retour à San Francisco dans l’Airbnb de Janaf, déjeuner dans notre “cantine”, le bistro restaurant Outerlands (www.outerlandssf.com) et baignade pour Arnaud à Baker Beach, l’eau est vraiment froide mais vite séché avec la chaleur sur la plage car il fait 30°C.

16 octobre

Notre dernière journée en Californie nous offre un festival, nous n’aurons jamais vu autant d’animaux si divers en une journée :

Bien sûr les écureuils, les oiseaux mais aussi 2 adorables ratons-laveurs qui déjeunent ensemble, lions de mer, bisons dans leur paddock, chevaux pur- sang au haras du Golden Gate Park, marmotte ?) cachée dans un trou de sable, rapaces, mouettes, oies, canards. Et pour la première fois, une baleine vue à Ocean Beach ! Leur migration commence mi-octobre c’est donc le tout début de leur présence à San Francisco. Déjeuner au Park Chalet avec vue sur Ocean Beach, la plage des surfeurs.

Ce soir départ pour le Panama, sans emporter de valises de billets.