South Australia

Mardi 20 février 2018

Avant de prendre la route pour Goolwa, nous faisons quelques pas jusqu’au Blue Lake, proche de notre B&B à Mont Gambier :

Mercredi 21 février 2018

Notre hôte à Goolwa, Joël, est “coach potato” à plein temps. A notre arrivée il est devant ses jeux vidéo, pendant que nous sommes à la maison, il est devant ses jeux vidéo, lorsque nous partons, il est devant ses jeux vidéo. A un moment, j’ai eu un moment de trouble car il y avait une anomalie : il manquait un “meuble” dans le salon. La cuisine de Joël est un dépotoir où les débris des plateaux repas reposent en paix mais par contre notre chambre est propre.

Visite de la jolie ville historique de Goolwa avec ses hôtels et ses belles maisons. Le transport fluvial et maritime a permis la prospérité de Goolwa pendant la 2nde partie du XIXè siècle. Le port est même un des principaux ports d’Australie jusqu’en 1890 qui voit la ruine de la ville suite à la concurrence du transport des marchandises par le chemin de fer.

Nous admirons l'”Oscar”, un bateau à aube qui ne déparerait pas sur le Mississippi et faisons une croisière sur la rivière jusqu’au barrage. Le barrage fait la séparation entre l’eau douce et l’Océan. Les phoques, les pélicans et les mouettes s’y reposent et l’utilisent comme zone de pêche :

Jeudi 22 février 2018

Route jusqu’à la ville voisine de Victor Harbour : nous empruntons le pont jusqu’à Granite Island, les touristes peuvent aussi utiliser le tramway tiré par un des 2 chevaux qui sont de magnifiques percherons. Nous faisons en 3/4 d’heure le tour de l’île à pied. Les pingouins qui vivent en colonie ici sont absents (partis pêcher jusqu’au soir) mais nous voyons des perroquets gris-roses et d’autres oiseaux :

Nous remontons jusqu’à Adélaïde où nous attend le B&B de Sharon et ses 2 ados.

Vendredi 23 février 2018

Nous visitons le centre-ville historique d’Adélaïde sous une forte chaleur qui nous assomme. C’est le mois du “Fringe Festival” : ce festival dont c’est la 2ème édition attire beaucoup de monde et offre tous types de spectacles (stand-up, pièces, concerts..).

Balade dans le jardin botanique où Stéphanie admire des nymphéas et visite du centre culturel aborigène. Le centre Tandanya abrite en ce moment seulement une galerie de peintures car d’autres œuvres sont exposées à l’extérieur dans le cadre du Festival.

Les Aborigènes, qui comptaient 200 clans sur tout le territoire australien à l’arrivée des colons,  ont été décimés avec une population passant de 400.000 avant la colonisation à 31.000 en 1911. Ils ont été reconnus comme citoyens australiens seulement dans les années 1970. L’Art Museum, que nous visitons dans la foulée, expose toutes sortes d’œuvres (peintures, sculptures de toutes époques) dont des œuvres mis en regard d’artistes européens et australiens.

Samedi 24 février 2018

Départ pour Kangaroo Island via le ferry pour Penneshaw : le ferry accueille une 50ine de véhicules et Stéphanie s’arrache les cheveux pour faire rentrer la voiture dans le ferry exigu. Le chargement et le déchargement sont un vrai gymkhana pour les conducteurs et un lego complexe pour les employés du ferry qui “rangent” les voitures, les camionnettes et même de gros camions.

Le B&B se trouve dans le bourg de Kingscote où nous sommes accueillis par 3 jeunes Allemands en visa vacances travail. Le travail n’a pas l’air trop harassant : jouer avec les chiens des propriétaires (certes, c’est du sport) et regarder toute la DVDthèque 🙂

Nous piquons une tête dans la piscine d’eau de mer avec les locaux et achevons la journée à la station-service. A la station service se trouve un “fish and chips” avec des fruits de mer extra frais qui attire une foule de clients. D’ailleurs à Kingscote, il n’y a pas beaucoup d’autres restaurants ouverts ce samedi soir même si Kingscote est le bourg le plus important de Kangaroo Island.

L’île ne compte en tout que 4.500 habitants soit une densité très faible de 1 habitant par kilomètre carré 🙂 Kangaroo Island est occupée au tiers de sa superficie par des parcs nationaux et des réserves et semble à peine habitée : pas de réseau téléphone, pas de radio, seules 3 routes sont asphaltées, le reste des routes nécessite un 4X4.

Dimanche 25 février 2018

Dans le bourg de Parndana sur la route vers le parc national Flinders, nous faisons le plein dans une des seules station-services de l’île. Comme nous sommes chanceux, la station est ouverte le dimanche et a une épicerie pour acheter notre pique-nique.

Nous payons notre entrée au centre d’informations du parc Flinders au milieu de nos nombreux amis chinois et filons vers le phare du Cap du Couedic :

Le site d’Admiral Arch abrite une colonie de phoques : certains jouent dans les vagues et les courants, d’autres profitent de piscines d’eau de mer privées et la grande majorité se repose au soleil. Les phoques de cette colonie sont des “réfugiés climatiques” venus pour la saison depuis la Nouvelle-Zélande :

Arrêt photo aux Remarkable Rocks, des rochers qui comme à Ayers Rock semblent avoir été abandonné là et qui sont en fait les restes subsistant de l’érosion de roches saillantes il y a 500 millions d’années. Remontés des profondeurs de la terre, la mer et le vent ont sculptés ces formes étranges.

Dans l’après-midi nous partons sur les sentiers de randonnée de la Rocky River avec l’espoir de voir plein de bêtes, non il ne s’agit pas des touristes. Nous ne sommes pas déçus : nous rencontrons des animaux dont nous avions jusqu’alors seulement entendu parler en cours de sciences naturelles : des échidnés. Nous voyons et filmons plusieurs échidnés qui se déplacent assez vite dans les feuilles.

Sur le parking, nous tombons sur un premier kangourou appartenant à l’espèce locale qui est de toute petite taille et plus brun par rapport à l’espèce que l’on trouve sur le continent australien.

Stéphanie croise un goanna, une sorte de lézard géant de 30 à 40 centimètres et je reconnais qu’elle ne hurle pas alors qu’elle a peur d’à peu près tous les animaux. A quelques mètres du centre d’information, un jeune koala fait une grosse sieste et se laisse complaisamment photographier par tous les touristes. Il a du signer un contrat avec le centre : tu restes là et en échange on te fournit X feuilles d’eucalyptus tous les jours.

 

Après cette longue randonnée, nous rentrons le soir par la route du Sud en passant par le site de Vivonne Bay.

Lundi 26 février 2018

Nous voulons profiter de la matinée pour nous rendre à la plage voisine d’Emu Bay. Le trajet est normalement court, mais en suivant bêtement Google Maps, nous sommes entraînes dans des chemins hasardeux et  il s’en faut de peu que nous restions ensablés. Marche arrière, demi-tour, et nous informons les autres touristes victimes de Maps derrière nous qu’ils doivent eux aussi faire demi-tour car eux non plus n’ont pas 4 roues motrices.

Emu Bay vaut le déplacement avec une jetée sur une eau turquoise et des belles villas :

Après le ferry du retour, nous revenons sur Adélaïde au B&B de Lilian et Joseph.

Mardi 27 février 2018

Nous profitons de notre dernière journée à Adélaïde pour visiter la station balnéaire de Glenelg où se rendent les habitants d’Adélaïde les week-ends :